Si « Le Généraliste » était paru en avril 1911

Accouchement par la bouche et autres grossesses étonnantes

Publié le 30/04/2015

« Il est étonnant que Bartholin ait ajouté foi à quelques histoires rapportées par Salmuth, à celle-ci, entre autres, que le 13 juillet 1605, une jeune femme mit au monde par la bouche un enfant long comme le doigt, et qu’ayant été interrogée par les magistrats, elle leur avoua ingénument que son mari, qui la connaissait toujours par cette partie, lui avait fait accroire que cela ne se faisait point d’une autre façon… »

Accouchement par la cuisse

« Ce qu’un jacobin nommé Bertrand Loth raconte dans ses “ Résolutions théologiques ”, imprimées l’an 1653, est admirable. Il dit qu’en l’année 1350, un Flamand nommé Louis Roscel sentit une extrême douleur à la cuisse droite et qu’au bout de neuf mois, il fit par cet endroit-là un enfant qui fut baptisé. »

Grossesses sine coïtu

« Lamzwerde blâme extrêmement Averroes d’avoir cru qu’une fille était devenue grosse pour être entrée dans un bain “in quo viri semen effusum erat ” (dans lequel la semence était profuse). Ce qu’Amatus Lusitanus nous rapporte dans la cure 18e de la 7e centurie n’est pas moins surprenant. Il dit qu’il y avait en Thessalonique deux femmes turques dont l’une était veuve et l’autre avait un mari, et que la mariée engrossa l’autre, en lui communiquant ce qu’elle tenait de son homme, car elles couchaient ensemble quelquefois. L’auteur n’oublie pas la fable des talmudistes touchant le fameux Bensyra. Ils content, dit-il, que la fille du prophète Jérémie le conçut dans un bain où des idolâtres s’étaient pollués. Il faut que l’on conte cela en plusieurs manières, puisque nous lisons dans “Le Comte de Gabalis” que ce fut après Jérémie même que sa fille entra dans le bain où elle devint enceinte de Bensyra, à peu près comme celle dont parle Thomas d’Aquin dans son 6e quodlibet, art. 18. »