Ils sont hors de danger mais leur guérison sera très longue. Les deux policiers victimes d'une attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon (Essonne) le 8 octobre dernier sont actuellement pris en charge par l'équipe du Pr Mimoun à l'hôpital Saint-Louis (photo) à Paris. Le chef du service de chirurgie plastique, esthétique et traitement des brûlés, estime que "leur vie est hors de danger. Ça ne veut pas dire que le traitement est terminé au niveau des blessures fonctionnelles et esthétiques"; a-t-il ajouté.
Le policier le plus grièvement touché, un adjoint de sécurité de 28 ans, est sorti mercredi du coma artificiel et reste hospitalisé en chambre stérile. Il a subi plusieurs greffes de peau. L'autre victime, une gardienne de la paix de 39 ans présente dans la même voiture prise pour cible, a quitté l'hôpital mardi dernier. "Maintenant, ils vont affronter la deuxième partie, c'est le traitement des séquelles, la rééducation, éventuellement d'autres interventions pour retrouver la mobilité des mains et l'esthétique des mains et du visage. Il est très difficile de savoir les évolutions cicatricielles à l'avance. Il va falloir les surveiller de très près et pendant plus d'une année", a précisé le Pr Mimoun.
Rappelons que quatre policiers ont été agressés sur un carrefour à problèmes en bordure de la cité difficile de la Grande Borne le 8 octobre dernier. Dans cette affaire, la quinzaine d'agresseurs n'a pas été retrouvée pour l'instant. Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour "tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publiques commises en bande organisée" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime".
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