Dépasser les préjugés et les idées reçues, c'est l'objectif et le pari d'une campagne de sensibilisation lancée par le gouvernement à l'occasion de la journée mondiale de l'autisme le 2 avril. Présentée mardi par la secrétaire d’État aux Personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion Ségolène Neuville, cette campagne de communication, via un film et une expérience interactive sur internet, vise à "sensibiliser et changer le regard sur l'autisme", mais aussi à "informer" le grand public.
La campagne de sensibilisation s'inscrit dans cette volonté de sesibilisation, en amont de la création, annoncée pour septembre 2016, d'un site internet gouvernemental dédié aux troubles du spectre autistique (TSA), comme prévu par le 3ème Plan autisme (2013-2017) doté de 205 millions d'euros.
Dès mercredi et jusqu'au 12 avril, "Elliot", un petit film de Nicolas Humbert mettant en scène un enfant autiste qui participe à un stage de théâtre, sera diffusé dans 80 cinémas en France métropolitaine. Parallèlement, une "expérience digitale" sera proposée dans l'espace autisme du site du ministère de la Santé . Appelée "Dis-moi Elliot", elle se compose de quatre séquences interactives illustrant les troubles liés à l'autisme (résistance au changement, troubles de la communication, hypersensibilité...) et se conclut sur une partie informative où le film sera aussi accessible. Le ministère espère que les internautes partageront largement leur expérience afin de toucher le plus grand nombre possible de personnes. Il a sollicité à cet effet une dizaine de blogueurs.
Selon l'association de parents SOS Autisme, un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l'autisme (TSA) et "650.000 personnes, dont 250.000 enfants", seraient concernées en France. Dans un manifeste qu'elle veut remettre à François Hollande avant le 2 avril, l'association présente ses revendications pour améliorer la prise en charge des personnes autistes.
Le film "Elliot"
Elliot par affairessociales-et-sante
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