L’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) qui regroupe plus de 1 500 pédiatres, soutient les préconisations du comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la politique vaccinale. Et « souhaite que ces propositions soient rapidement mises en application par les autorités de tutelle. »
En particulier, l’association se félicite de l’élargissement temporaire de l’obligation vaccinale à tout le calendrier des vaccins de l’enfant jusqu’aux rappels, le temps « de rétablir une bonne couverture vaccinale en France et de rétablir la confiance de la population. »
La possibilité d’une clause d’exemption est saluée par les pédiatres qui insistent aussi sur la possibilité de la lever « en cas de risque collectif et de situation épidémique. »
La préconisation du Comité d’orientation de prise en charge intégrale par le régime obligatoire de l’assurance maladie de l’ensemble des vaccins obligatoires et du vaccin HPV serait, selon les pédiatres, de nature à accroître le taux de couverture vaccinale. L’inclusion des garçons dans la vaccination anti-HPV permettrait le recul de cette infection.
L’accessibilité des vaccins dans les cabinets médicaux rencontre l’adhésion de cette profession. De même, la mise en route du carnet de vaccination électronique, l’amélioration de la disponibilité des vaccins par une politique d’achat national centralisé et la création d’un stock de sécurité.
La formation initiale et continue des médecins demeure pour les pédiatres un souhait fort, de même que le « développement d’une communication indépendante et scientifique autour de la vaccination ».
C’est aussi sans surprise que les pédiatres ne commentent pas la préconisation du comité d’orientation d’aller plus loin dans la délégation de la vaccination aux pharmaciens.
Les critiques de MG France
Pour sa part, MG France réclame des autorités sanitaires "plus de clarté". Le syndicat de Claude Leicher critique notamment la clause d'exemption en cas de refus de vaccination par les parents. "Dans cette situation, le médecin généraliste devrait au cours de la consultation, et souvent à l’issue d’une longue et complexe discussion, faire signer un document à insérer dans le carnet de santé de l’enfant. Cette clause d’exemption n’apporte pas la clarté dont ont besoin les professionnels de santé," conclut le syndicat de généralistes.
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