Rhumatologie

Cosentyx® dans les rhumatismes inflammatoires

Publié le 20/01/2017
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Cosentyx® (secukinumab, laboratoires Novartis) est désormais disponible et remboursé pour le traitement de deux rhumatismes inflammatoires chroniques : le rhumatisme psoriasique (RP) et la spondylarthrite ankylosante (SA).
Le secukinumab est le 1er anticorps monoclonal inhibant l’interleukine 17 A. Cette protéine est une cytokine pro-inflammatoire impliquée dans la pathogenèse de nombreuses maladies chroniques dont la SA et le rhumatisme psoriasique. En se liant à L’IL17 et en l’empêchant de se fixer sur son récepteur, Cosentyx® empêche le déclenchement de l’inflammation par cette voie.
Sur le plan clinique l’efficacité du secukinumab dans le RP a été démontrée dans les études Future 1 & 2 menées chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique actif (nombre d’articulations gonflées ≥3 et douloureuses ≥ 3) malgré un traitement par AINS, corticostéroïdes, traitement de fond non biologique et ou anti-TNF. À la semaine 24, la proportion de patients obtenant une amélioration des signes et symptômes de leur maladie (réponse ACR 20) était plus élevée chez les patients sous Cosentyx® que dans le groupe placebo. Ce bénéfice se maintenait à 52 semaines.
Pour la spondylarthrite ankylosante, l’efficacité du secukinumab a été évaluée dans les études Measure 1 & 2, chez des patients atteints de SA active (BASDAI
≥ 4) malgré un traitement conventionnel. Dans ces essais, les patients traités par Cosentyx® ont présenté une amélioration significative des signes et symptômes à la semaine 16 avec un taux de réponse comparable et une efficacité maintenue jusqu’à la semaine 52.
Côté tolérance, le secukinumab a bénéficié d’un vaste programme d’études cliniques. Les données de tolérance sont basées sur un total de 6 804 patients traités par Cosentyx® dans le cadre d’études cliniques portant sur les 3 indications (RP, SA et psoriasis) et sur une utilisation de la molécule chez plus de 9 600 patients. Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont les infections des voies respiratoires hautes. La plupart étaient d’intensité légère ou modérée.

D'après une conférence de presse Novartis

Bénédicte Gatin

Source : lequotidiendumedecin.fr