Les ministères de la Santé, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche viennent d’annoncer la création d’une nouvelle agence de recherche sur les maladies infectieuses et émergentes.
L’objectif est de « renforcer la recherche biomédicale sur les maladies infectieuses émergentes et de mieux armer scientifiquement la réponse publique à l’épidémie de Covid-19 », précise les ministères dans un communiqué paru ce jeudi. Cette nouvelle agence sera officiellement créée début janvier, au sein de l’Inserm.
Bye bye l'ANRS
Dans son organisation, cette nouvelle agence regroupera principalement l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et le consortium REACTing. Avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19, le consortium REACTing, sur lequel s’est appuyé l’Inserm, a permis de structurer et d'accélérer la recherche dans ce domaine. REACTing a en particulier facilité le partage d’informations et la mise en place de bonnes pratiques de recherche. L’ANRS a aussi joué un rôle majeur ces derniers mois dans cette pandémie, par son expérience et sa capacité opérationnelle. Ainsi, « les activités de l’ANRS de financement et de coordination de la recherche sur le VIH-Sida, les IST et les hépatites virales seront intégralement reprises par la nouvelle agence », précise le communiqué ministériel.
Cette nouvelle agence, dont le nom n’est pas encore connu, sera dédiée à la coordination et au financement de la recherche scientifique sur les maladies infectieuses émergentes, sur le sida, les infections sexuellement transmissibles et sur les hépatites virales.
En des termes quelque peu technocratiques, les ministères définissent les missions de la nouvelle agence par trois axes principaux : « la coordination de la recherche et l’animation scientifique ; la mise en place d'un processus fluide d’autorisations réglementaires pour les recherches sur la Covid-19 et sur les maladies infectieuses émergentes impliquant la personne humaine ; et le soutien des laboratoires et infrastructures de recherche ».
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