Même si l'actualité médicale se focalise sur la pandémie de Covid-19, en cette saison estivale, Santé publique France surveille également de manière renforcée certaines maladies infectieuses connues pour être tropicales. Ainsi, depuis le 1er mai, 91 cas de dengue, 2 cas de chikungunya et 0 cas de Zika ont été identifiés sur le continent, rapporte le dernier bulletin de l'agence. Tous sont des cas importés. Et ce très majoritairement de la Réunion concernant la dengue. Les deux patients qui ont présenté un chikungunya proviennent du Sénégal et du Gabon.
Chaque année depuis 2019, Santé publique France coordonne du 1er mai au 30 novembre la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya, de la dengue et du Zika dans les départements métropolitains, en lien avec les différentes ARS. L'agence fait régulièrement un point sur la situation épidémiologique de ces pathologies. Cette surveillance renforcée a été instaurée dès lors que le moustique tigre (Aedes albopictus) s’est installé dans la grande majorité des départements métropolitains après une expansion progressive depuis 2004.
Rappelons que le chikungunya, la dengue et le Zika sont désormais des pathologies à déclaration obligatoire. Les critères de déclaration sont d'ordre biologique. Ainsi pour le chikungunya, elle se fait en cas de PCR positive, d'Ig M positive, de séroconversion, ou encore d'augmentation x 4 des Ig G sur deux prélèvements distants. Pour la dengue, ce diagnostic biologique se fait par la recherche du génonome viral ou des antigènes viraux par RT-PCR, ou par sérologie.
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