Pour venir à bout des HTA résistantes, les hypertensiologues rivalisent d’imagination, avec plusieurs techniques interventionnelles en développement. Parmi elles, le “baro stentig” consiste à poser un stent au niveau du sinus carotidien afin d’induire une distension mécanique des barorécepteurs qui leurre le système de régulation physiologique de la PA. Dans une étude publiée en décembre dans le Lancet, cette technique a permis une diminution significative de la PAS et de la PAD (-24 et -12 mmHg), mais au prix de 5 évènements indésirables sérieux.
Plus surprenant, certains pionniers proposent aussi d’utiliser des sortes de stents pour rapprocher l’artère et la veine fémorales et créer une fistule artério-veineuse qui permette de diminuer le volume sanguin circulant artériel. De premiers résultats encourageants ont été publiés en 2015 dans le Lancet, avec là encore une diminution significative de la PAS et la PAD, mais un risque de sténose veineuse non négligeable (32 %). Le suivi à un an de ces patients confirme le maintien à plus long terme des bénéfices.
Ces deux techniques devraient faire l’objet d’études de plus grande envergure.
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