L'OMS appelle jeudi tiendra les 2 et 3 juillet à Accra au Ghana une réunion avec les ministres de la Santé des 11 pays concernés et les différents partenaires de l'organisation impliqués dans la riposte à la flambée d'Ebola. "Au fur et à mesure que le nombre de décès et de cas de maladie à virus Ebola continue d'augmenter en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone", l'OMS tire la sonnette d'alarme en indiquant que des mesures "drastiques sont nécessaires".
"L'OMS est vivement préoccupée par la transmission en cours de l'épidémie aux pays voisins, ainsi que par le potentiel de propagation internationale ultérieure du virus Ebola", a déclaré le docteur Luis Sambo, directeur régional de l'OMS pour l'Afrique. Selon l'OMS, l'épidémie actuelle d'Ebola est en effet "la plus grave" en termes de nombre de cas et de décès notifiés et par sa répartition géographique."Il ne s'agit plus d'une épidémie spécifique à un pays mais d'une crise sous-régionale qui requiert une action ferme des gouvernements et des partenaires", a souligné le docteur Sambo.
L’annonce de ce coup d’accélérateur voulu par l’OMS pour contrer l’épidémie intervient quelques jours seulement après une réunion vendredi 20 juin à Conakry sur le même thème des responsables de la santé de quatre pays d'Afrique de l'Ouest, (Guinée, Sierra Leone, Liberia et Côte d'Ivoire) les quatre pays formant l'Union du fleuve Mano, un regroupement créé en 1973 à des fins de coopération régionale. Ces derniers jours l’attitude et l’action face à l’épidémie des dirigeants des pays touchés -Guinée et Libéria notamment- fait l’objet de vives critiques sur le terrain.
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