Le microbiologiste allemand, récompense pour ses « investigations et découvertes en lien avec la tuberculose », avait isolé en 1882 le bacille qui porte son nom grâce à une méthode de culture in vitro et en reproduisant avec la souche cultivée la maladie chez les animaux. Koch réussit ainsi à prouver, infirmant la théorie cellulaire de Virchow, que le germe Mycobacterium tubercolosis était bien la cause de la maladie. Une découverte qui stupéfia ses collègues
Koch présenta sa découverte du bacille à l'Institut de Physiologie d'Emil du Bois-Reymond le 24 mars 1882. À l'issue de la présentation, les scientifiques stupéfaits, ne réagirent pas, stupéfaits ; Virchow, connu pour son opposition à la théorie des germes quitta la salle sans mot dire. Le soir même, pourtant, la nouvelle se répandit dans le monde entier. Cette présentation, qui donna lieu à publication le 10 avril suivant, fut suivie de trois articles : « Über die Ätiologie der Tuberkulose » (à l'été 1882, au Congrès de médecine interne de Wiesbaden), « Kritische Besprechung der gegen die Bedeutung der Tuberkelbazillen gerichteten Publikationen » en 1883 et, enfin, en 1884 le monumental « Die Ätiologie der Tuberkulose » qui offre une présentation détaillée de ses travaux.
L’échec de la tuberculine
nEn retrouvant le bacille dans des formes cliniques considérées alors comme des entités nosographiques distinctes, Koch contribua à unifier le concept de tuberculose. Par la suite, Koch ne crut pas en la possibilité d'un vaccin ; il mit ainsi au point un produit extrait du bacille, la tuberculine, en 1890 : Ce fut un échec. Il persévéra néanmoins présentant en 1897 une deuxième version de la tuberculine qui se révélera tout aussi dangereuse que la première. La tuberculine servira toutefois ensuite au diagnostic de la maladie.
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