Le virus Zika a été découvert dans le sperme d'un homme 62 jours après son infection dans les îles Cook en 2014, ont indiqué des chercheurs britanniques.
Cette dernière découverte conforte le fait que le virus peut subsister dans l'organisme longtemps après que les symptômes de l'infection se sont dissipés. L'étude montre également le risque de transmission du Zika par voie sexuelle, dont deux cas ont été à ce jour signalés aux Etats-Unis.
Le patient, âgé de 68 ans, a été testé pour l'infection alors qu'il avait encore de la fièvre et de faibles traces du virus dans le sang, précisent les auteurs de l'étude, parue dans la revue Emerging Infectious Diseases publiée par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le virus a été détecté 27 jours et 62 jours respectivement après le début de la maladie, ont-ils dit.
En marge de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science qui se tient à Washington, le docteur Anthony Fauci, directeur de l'institut américain des allergies et des maladies infectieuses, a expliqué qu'à ce stade les scientifiques "ne savaient pas" combien de temps le virus Zika pouvait survivre dans le sperme après la disparition des symptômes,
Des recherches avaient été menées pour déterminer la durée de survie du virus Ebola dans le sperme de survivants, a-t-il rappelé. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, ce virus a été découvert dans le sperme d'un homme neuf mois après sa guérison. Pour Christopher Dye, directeur de la stratégie à l'OMS, la présence du virus zika dans le sperme après la guérison "n'est pas surprenante étant donné qu'on a déjà découvert le virus du Nil occidental et d'autres agents viraux dans le sperme" après la fin des symptômes.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation