Le jeudi 14 décembre, le parlement italien a adopté une loi sur la fin de vie : le « testament biologique » prévoit le droit à chacun de refuser tout traitement en phase terminale. Le bio-testament accorde à toute personne majeure en fin de vie la possibilité de renoncer aux traitements médicaux, à l'alimentation et à l'hydratation. Ce choix devra être exprimé par anticipation via un document révocable ou révisable, écrit ou vidéo. Chacun devra y préciser les traitements auxquels il souhaite renoncer le cas échéant. Résultat, est autorisée par la loi une sédation palliative profonde et continue provoquant une altération de la conscience, jusqu'au moment du décès. Concernant les mineurs, un membre de la famille ou tuteur proche pourra prendre une décision à leur place. Aucun traitement ne pourra être engagé ou poursuivi sans le consentement libre et informé du patient par son médecin. Cependant, ce dernier devra s'efforcer de soulager les souffrances du patient en cas de refus ou de retrait du consentement aux soins. Le praticien se voit exempté de toute responsabilité pénale : ainsi, il sera en mesure de refuser de débrancher une machine tenant en vie son patient. Les débats ont été tendus ces derniers mois, notamment entre les élus catholiques pro ou anti-« biotestament ». Le pape François avait même pris part au débat en dénonçant l'euthanasie, tout en refusant l'acharnement thérapeutique.
Brève
Fin de vie, l'Italie adopte le testament biologique
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Publié le 14/12/2017
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visuel fin de vie
Crédit photo : BURGER/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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