Le 5 janvier dernier, la plus haute juridictionnelle, le Conseil d'Etat, a rendu un avis pour l'arrêt des soins d'une jeune adolescente. Atteinte d'une maladie neuromusculaire auto-immune, Inès, 14 ans, a eu une crise cardiaque en juin 2017 et a été hospitalisée au CHRU de Nancy. Elle est depuis lors en état végétatif. Après lui avoir prodigué des soins, les médecins jugeant son cas désespéré avaient lancé une procédure collégiale visant à l'arrêt des traitements en juillet dernier. Le 7 décembre, le tribunal administratif de Nancy avait validé cet avis. Ensuite, les parents qui considèrent la décision des médecins comme un « crime » avaient fait appel du jugement. Ils ont été reçus en audience en référé le 28 décembre dernier. D'après le Conseil d'Etat, « selon le rapport des trois médecins experts [...], le pronostic neurologique de l'enfant est catastrophique. Elle se trouve dans un état végétatif persistant, incapable de communiquer avec son entourage, le caractère irréversible des lésions neurologiques étant certain dans l'état actuel de la science ». Prochaine étape, la famille va déposer un recours avec son avocat devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
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