Avec le retour des entreprises du médicament au sein du CSIS, salué en grande pompe, l’agenda des ministres et du Président est rempli par des rendez-vous avec les chercheurs et les entreprises. Le président de la République a salué la semaine dernière (cf. notre brève du 7 avril dernier http://www.decision-sante.com/actualites/article/2016/04/07/innovation-…) les instituts hospitaliers universitaires, créés par son prédécesseur. Mais tout est bon pour la communication positive. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, n’est pas en reste. Rendez-vous cette semaine à Lyon pour Biovision et à la Maison de l’Amérique latine pour participer à la signature d’une convention entre le laboratoire MSD et l’Inserm à propos d’une convention cadre autour d’un centre de recherche à Marseille.
Marseille et l’onco-immunologie
Cette convention, a souligné la ministre de la Santé, devrait renforcer la recherche en immuno-oncologie. Marseille-Immunologie est un cluster centré sur les travaux des professeurs Éric Vivier et Bernard Malissen. Le fond MSDAvenir est doté de 75 millions d’euros sur trois ans attribués dans des partenariats public-privé. En 2015, ont déjà été signés cinq partenariats dans le domaine de la santé publique. La première somme attribuée à Marseille cette année sera de 5,4 millions d’euros. MSD Avenir soutient plusieurs projets de recherche avec Marseille. Les programmes portent sur le cancer du pancréas, les anti-angiogéniques, la surveillance immunitaire, la transplantation de cellules souches hématopoïétiques sur les lymphocytes T. Un projet de centre d’immunophénomique a pour projet d’identifier les synergies potentielles entre les différentes voies de signalisation du lymphocyte. Il s’agit d’augmenter l’impact clinique des anticorps d’immunothérapie, comme l’anti-PD1. D’une manière générale, les relations entre l’Inserm et MSDAvenir évoquent des travaux sur la médecine personnalisée, le microbiote, le vieillissement, la variabilité génomique.
Marisol Touraine proclame désormais haut et fort qu’elle a « fait de l’innovation un choix politique ». Et de rappeler que la loi de financement consacre 6 millions d’euros à l’innovation. Par ailleurs, un fond de 340 millions d’euros est destiné à financer les start-up de la santé.
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