La ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, a affirmé mardi vouloir lever le « point de blocage » dans la mise en oeuvre du 3e plan autisme face à l'impatience des familles. Ce plan doté de 205 millions d'euros prévoit notamment la création de 3 400 places d'accueil supplémentaires d'ici 2017 pour enfants et adultes atteints d'autisme et préconise un dépistage précoce, dès l'âge de 18 mois.
Cependant, la ministre a identifié également des « évolutions positives », comme la formation des aidants familiaux, en cours dans sept régions pilotes et celle de 1 000 personnes, en 2013, dans le secteur médico-social. Elle a aussi précisé que les financements pour les créations de places prévues dans ce 3e plan autisme avaient été notifiés aux ARS qui vont pouvoir lancer en avril de nouveaux appels à projet.
Toutefois elle a regretté qu’en 2013, les ARS n'aient « pas suffisamment tenu compte des recommandations de la Haute Autorité de Santé comme critère principal d'évaluation des appels à projets ». Rappelons qu’en 2012, la HAS avait mis, pour la première fois, sur la touche les approches psychanalytiques, qui considèrent que ce handicap est causé par un trouble de la relation entre la mère et l'enfant, au profit des méthodes éducatives et comportementales, qui travaillent sur les apprentissages. « Je ne chasse pas la psychanalyse de la France, mais quand la HAS fait des préconisations, il faut les suivre », a-t-elle insisté.
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