Cette année encore le 1er novembre donnera le coup d'envoi de l'opération « Mois sans tabac ». À chaque édition, « cet événement est l'occasion pour les fumeurs de rejoindre un mouvement collectif les invitant à s'engager ensemble dans une démarche d'arrêt du tabac pendant un mois », rappelle Santé publique France (SPF) dans un communiqué. « Réussir à arrêter de fumer pendant 30 jours multiplie par cinq les chances d'abandonner le tabac définitivement », estime l’agence, qui organise cet événement depuis 2016.
Mais, après plusieurs années de succès, l'opération rencontre de moins en moins d'écho, alors que le tabac reste la première cause de mortalité évitable, tuant 75 000 personnes en France chaque année. L'an dernier, à peine plus de 110 000 personnes se sont inscrites en ligne pour le Mois sans tabac, contre 125 000 en 2020 et plus de 200 000 en 2019.
Un essoufflement du dispositif ?
Pour les experts de Santé publique France, plusieurs hypothèses pourraient expliquer ce ralentissement comme le contexte lié au Covid avec une « multiplication des messages sanitaires » mais aussi un « essoufflement du dispositif au bout de six années ».
Malgré ce contexte, l'édition 2022 comprend peu de nouveautés et reste basée sur les outils des précédentes années. Parallèlement à une campagne de publicité, Santé publique France propose principalement une ligne téléphonique gratuite d'aide, au 39 89, une application et un site web de soutien, Tabac info service. À noter toutefois, une émission de divertissement inédite « Respire, la soirée Mois sans tabac » qui sera diffusée le vendredi 18 novembre sur France 3 et réunira de nombreux artistes pour « apporter une nouvelle forme de soutien collectif à tous les fumeurs qui participent au défi ».
(Avec AFP)
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