La semaine dernière, l’épidémie de Covid-19 a continué de progresser, « mais de façon moins marquée que la semaine précédente ». Telle est la conclusion du dernier point épidémiologique de Santé publique France consacré au Covid-19, publié le 15 décembre.
Pour rappel, depuis quelques semaines, la France fait face à une nouvelle vague de Covid-19. Le 25 novembre, Santé publique France alertait déjà quant à une « reprise de la circulation du SARS-CoV-2 sur le territoire national », qui n’a depuis cessé d’accélérer.
Le taux d’incidence en baisse chez les moins de 20 ans
En semaine 49, soit du 5 au 11 décembre, « l’épidémie (a continué) de progresser », affirme Santé publique France. De fait, la majorité des indicateurs virologiques continuent de s’élever, à l’instar du taux d’incidence. Même constat du côté des indicateurs de recours aux soins, avec, par rapport à la semaine précédente, plus d’actes SOS médecin, plus de visites aux urgences, et plus d’admissions à l’hôpital dans « plus de la moitié des régions ».
Cependant, la progression de l'épidémie semble marquer le pas. Car les indicateurs virologiques augmentent en fait de façon moins marquée que précédemment. Concernant le taux d’incidence, une tendance à la stabilisation – ou du moins à une augmentation « plus modérée » - se dégage dans la plupart des classes d’âge. L’indicateur se révèle même « en baisse chez les moins de 20 ans ». De plus, une « légère diminution » du taux de positivité est enregistrée à l’échelle nationale.
Des données encore non consolidées à l’hôpital
En termes de recours au système de santé, le nombre de visites aux urgences pour suspicion de Covid-19 n’a augmenté que de 17 % - contre près de 30 % en semaine 38. Et le nombre d'actes SOS médecin tend globalement à se stabiliser.
À noter que l’agence reste prudente quant à l’interprétation des données d’hospitalisation. En effet, si les admissions à l’hôpital n’augmentaient plus que de 2 % en début de semaine, « on s’attend à ce que cette augmentation soit plus marquée après consolidation des données. D’autant que l’augmentation était de plus de 20 % la semaine passée », a précisé l'épidémiologiste Nicolas Méti, lors d'un point presse deSanté publique France. De même, alors que les données non consolidées suggèrent un recul de 2 % des admissions en soins critiques en semaine 49, l’épidémiologiste rappelle qu'une hausse des admissions de + 18 % avait encore été enregistrée la semaine précédente.
« Quant au nombre de décès à l’hôpital et en ESMS, une augmentation était observée (526, soit +8 %, données non consolidées) », ajoute Santé publique France.
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