78 %, c’est la proportion des personnes de 40 ans et plus qui ont reçu une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 en France au 3 avril, selon les chiffres publiés par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Une injection réalisée depuis plus de trois mois pour 28 % des personnes âgées de 40 à 59 ans, 56 % des 60 à 79 ans et 65 % des plus de 80 ans.
Et pour cette population au schéma vaccinal complet avec rappel, la Drees note qu’ « entre le 7 mars et le 3 avril 2022, le nombre de cas positifs pour 100 000 personnes et l’incidence hospitalière pour 1 million de patients, en soins critiques comme en hospitalisation conventionnelle, sont systématiquement plus faibles pour les personnes de 40 ans ou plus, vaccinées avec rappel depuis moins de 3 mois comparés aux personnes non-vaccinées ».
Une protection contre les formes symptomatiques pendant trois mois
Pour les risques de développer une forme symptomatique due au variant Omicron, la Drees souligne que la protection du rappel varie entre 50 et 60 % durant les trois mois suivant l’administration, par rapport à un schéma initial complet. Pourtant, l’institution souligne que l’efficacité du rappel « semble disparaître après 3 mois ».
Une protection contre les formes sévères qui perdure
Néanmoins sur les formes sévères, la Dress estime que « la dose de rappel apporte (…) un regain de protection (…) pour toutes les personnes de plus de 40 ans, avec une protection vaccinale contre les hospitalisations et les décès comprise entre 75 % et 90 % (selon l’âge) dans les trois mois suivant son injection ». Et si la protection diminue après trois mois, elle se maintient entre 60 % et 80 %.
Des chiffres qui pourraient être sous-estimés, indique la Drees. Citant la vague Omicron de début 2022 au cours de laquelle « de nombreuses personnes non vaccinées, ou vaccinées sans rappel » ont probablement été contaminées.
Cette publication de la Drees intervient alors que la possibilité d’un deuxième rappel a été ouverte au plus de 60 ans début avril en France. Une quatrième dose qui fait néanmoins débat du côté des autorités sanitaires européennes.
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