Dans son dernier roman, Histoire de la violence, Édouard Louis avait décrit un viol qu’il avait subi un soir de Noël 2012 par un jeune homme de 30 ans se présentant comme Reda. Le viol avait été commis après que l’écrivain s’est rendu compte que son partenaire lui avait volé son i-pad et son téléphone. Édouard Louis a ensuite porté plainte. Un mandat de recherche avait été lancé en juin 2013 contre son agresseur. Ce dernier, déjà impliqué dans une affaire antérieure de vol, avait été identifié par son ADN retrouvé dans l’appartement de l’écrivain. Le 23 octobre 2015, l’enquête est confiée à un juge d’instruction. En novembre, un rapprochement est fait entre ce fait divers et le livre paru de l’écrivain Histoire de la violence. Le 12 janvier 2016, Reda est interpellé et emprisonné. Selon l’avocat de l’écrivain, Me Pierrat, « la sortie d’un livre fait d’une victime de viol une victime plus intéressante ». Il enfonce le clou : « Le livre sort, et le violeur présumé est miraculeusement arrêté, ça me laisse quand même pantois. »
Ce qui interroge aussi l’avocat, c’est la réaction de l’accusé. Reda assigne au civil Édouard Louis pour atteinte à la présomption d’innocence et à la vie privée. En outre, il demande l’inclusion d’un encart dans les exemplaires du roman déjà publiés et une modification, notamment du prénom, en cas de nouvelle édition. Une assignation « grotesque », selon Me Pierrat.
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