13 % des répondants ont des idées suicidaires, selon la dernière publication du bilan 2018 de l'Observatoire de la souffrance au travail le 29 janvier dernier. Cette plateforme créée le 7 décembre 2017 par Action Praticiens Hôpital a été lancée le 7 décembre 2017. Elle permet aux personnels médicaux hospitaliers de déclarer leur situation de souffrance. Les personnels les plus en souffrance sont les anesthésistes-réanimateurs (30 %), suivis des psychiatres (14 %), pharmaciens (9 %), urgentistes (6%), les biologistes (5 %), les gériatres (5 %) et les PH exerçant en chirurgie viscérale (5%). Dans 36 % des cas, la souffrance a entraîné un arrêt de travail de plus de deux semaines. 81 % des personnels disent avoir des troubles du sommeil, 59 % des troubles anxio-dépressifs (avec prescription d'un traitement anxiolytique ou antidépresseur pour 30 % des cas). Enfin, 41 % des répondants disent souffrir de troubles alimentaires. Les causes attribuées à la souffrance sont la gouvernance dans l'établissement (55 %), les difficultés de dialogue avec les responsables de services ou de pôles (48 %), la pesanteur hiérarchique (48 %), la surcharge de travail (47 %) et une présomption de harcèlement moral au travail (44 %). D'autres situations sont évoquées comme la surcharge émotionnelle (41%), l'isolement professionnel (39 %), le déficit de personnels médicaux (39 %)... Plus de la moitié des personnels (56 %) ont consulté leur médecin généraliste. Mais aucun des répondants n'a utilisé une autre plateforme telle que SPS.
Brève
Observatoire de la souffrance au travail, un tiers des répondants travaillent en anesthésie-réanimation
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Publié le 31/01/2019
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OSAT
Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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