L’usage de contraceptifs hormonaux, une arrivée précoce des premières règles, une grossesse après 35 ans : tous ces évènements s’avèrent associés à de meilleures capacités cognitives. C’est du moins ce que révèle une étude publiée dans the Journal of the American Geriatrics Society.
Des chercheurs de l’université de Caroline Du Sud ont analysé les données provenant de 2 essais cliniques randomisés. Près de 830 femmes ménopausées en bonne santé y ont participé. Elles ont subi des tests qui ont permis d’évaluer leur mémoire verbale épisodique, leur fonction exécutive et leur cognition globale. Certaines variables concernant leur « vie reproductive » ont également été prises en compte. Le nombre de grossesse et quand elles ont eu lieu, l’âge où sont survenues la ménopause et les premières règles, l’usage de contraceptifs et leur durée ont été passés au crible.
D’après les résultats, si une arrivée tardive des première règles (13 ans et plus) était associée à une cognition globale plus faible, avoir un enfant après 35 ans a un impact positif sur la mémoire verbale. De même, l’usage de contraceptifs hormonaux permettrait une meilleure cognition globale et en particulier s’ils ont été pris pendant plus de 10 ans.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation