Le baromètre* de la pauvreté Ipsos/Secours populaire révèle qu'un Français sur cinq affirme ne pas pouvoir faire trois repas par jour et s'alimenter sainement. 21 % des sondés ont déclaré ne pas être en mesure de s'offrir trois repas par jour et 27 % admettent ne pas avoir les moyens de s'acheter quotidiennement des fruits et légumes. 22 % des interrogés avouent avoir des difficultés financières à manger du poisson au moins une fois par semaine, de même pour la viande (17 %). Les Français sont une écrasante majorité (86 %) à estimer que la précarité alimentaire est le signe d'une situation de pauvreté.
Cette tendance se remarque particulièrement au sein des ménages les plus modestes. Ainsi, plus d'un Français sur deux dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1 200 euros indique avoir des difficultés à payer la cantine de ses enfants et près d'un sur deux (48 %) estime avoir des difficultés à se procurer une alimentation variée.
Renoncement aux soins
Quant au seuil de pauvreté, il n'y a pas d'évolution notable par rapport à 2017 : les Français considèrent qu'une personne seule est pauvre quand elle a un revenu mensuel inférieur ou égal à 1 118 euros, soit cinq euros de plus que l'année précédente. Près d'un Français sur trois reconnaît également avoir du mal à payer des actes médicaux mal remboursés (56 % pour les bourses les plus modestes).
* Sondage réalisé du 22 au 26 juin 2018 auprès de 1016 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
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