Il vient de se fonder à Paris une nouvelle ligue : celle des anti-cracheurs pour la défense de la publique contre la tuberculose. Cette association a pour but, par la propagande faite au moyen de brochures, de prospectus, d’enveloppes, de cartes postales, d’insignes, etc., et par tous les moyens, procédés, exemples persuasifs, corrects et empreints de la plus délicate urbanité, d’attirer l’attention de tous sur les dangers, sur les inconvénients, sur la contagion et la malpropreté de cracher à terre.
Un insigne simple sera remis gratuitement aux adhérents. Des insignes artistiques pourront être commandés aux frais des adhérents qui le désireraient.
(Bulletin de l’œuvre des antituberculeux, décembre 1901)
L'ail, remède souverain contre la tuberculose
Toujours concernant la tuberculose un médecin de Venise vient de publier un mémoire dans lequel il proclame que l’ail est le plus puissant remède contre la maladie.
S’il faut en croire ce médecin – et nous ne croyons pas que, bien de Venise, il veuille se gondoler aux dépens de ses clients – on peut obtenir, au moyen de cette odorante panacée, une guérison complète dans la première période du mal.
Nous n’avons pas besoin d’insister sur l’aversion toute particulière de nos élégantes et nos mondaines pour l’odeur vraiment agressive de l’ail.
Eh bien, il paraît, d’après ce qu’on nous apprend un de nos confrères, qu’à Paris du moins, l’ail est en train de remplacer, comme parfum, l’iris et la violette.
Beaucoup de Parisiennes, hantées par le spectre de la tuberculose, seraient décidées désormais à se parfumer d’ail. Seulement, réunies dans un salon et même un théâtre, il est à craindre qu’elles ne fassent à leurs voisins une atmosphère légèrement insupportable.
(Bulletin de l’œuvre des enfants tuberculeux, décembre 1901)
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