Plus de quatre siècles ont passé mais les ossements d’une jeune fille de 14 ans ont parlé : les habitants de la première colonie anglaise établie en Amérique (la colonie de Jamestown, aux États-Unis – Virginie) ont recouru au cannibalisme pour survivre.
Hiver 1609-1610. La famine sévit à Jamestown ; 80 % des colons vont mourir. Pour s’en sortir, certains mangent les disparus. Telle cette adolescente du corps de laquelle – les anthropologues du Musée national d’histoire naturelle de Washington sont formels – on a tenté d’extraire de la matière cervicale ainsi que des tissus du visage et de la gorge.
Le crâne de la jeune fille porte plusieurs marques de coups pour le briser, ainsi que des traces de profondes entailles au niveau du visage et du cou, précise Douglas Owsley, qui a analysé la boite crânienne et les tibias. Il ajoute : « Le désespoir et les circonstances exceptionnellement difficiles auxquels faisaient face les colons du fort de James pendant l’hiver de 1609-1610 sont révélés dans le traitement postmortem du corps de cette jeune fille. (...) L’intention très claire était de démembrer le corps, de retirer le cerveau et les tissus du visage pour les manger. »
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