Une vente aux enchères pas comme les autres s'est tenue à Munich le week-end dernier. Se présentant comme Argentin, un mystérieux acheteur tout de noir vêtu y a dépensé plus de 600 000 euros pour s'offrir une poignée de reliques nazies mais l'inconnu n'est pas celui qui nous intéresse ici.
L'homme qui est à l'origine de la vente retient notre attention : feu (il est mort en 2007) le Dr John K. Lattimer, Américain, grand collectionneur devant l'éternel.
Le truc du Dr Lattimer, c'étaient les objets militaires. De toutes époques – il possédait des armures médiévales, des boulets de canon, un bijou porté par Abraham Lincoln au moment de son assassinat et, prétendait-il, un morceau de peau de Napoléon provenant d'un endroit que ma mère m'interdit de nommer ici.
Mais le gros de son trésor venait d'Allemagne, histoire personnelle oblige. Car John K. Lattimer, médecin militaire, fut chargé de la santé des accusés lors du procès à Nuremberg des responsables du IIIe Reich. À ce titre, il se retrouva propriétaire de quelques curiosités. Par exemple celle des deux fioles de cyanure qu'Herman Göring n'utilisa pas pour se suicider juste avant son exécution. Ou bien des sections de cordes qui servirent à pendre en 46 les grands criminels de guerre nazis.
Collectionner les cordes de pendus, c'est être schoïnopentaxophile mais il est évident que le Dr Lattimer était bien plus que cela.
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