Les séances de psychanalyse font figure d'exception à la règle du silence qui pèse sur l'argent. « Cette question est abordée dès lors qu'on pose le cadre thérapeutique avec le patient », explique la philosophe, psychanalyste et directrice de recherche Elsa Godart.
« Le paiement est nécessaire, afin que le patient, qui dépose une parole à l'adresse du psychanalyste, ne se sente ni en dette, ni coupable, poursuit-elle. On s'arrange selon la situation sociale du patient (étudiant, chômeur…). Même les enfants que je vois me "paient" en dessin ».
Le possible remboursement de certaines psychothérapies pourrait-il remettre en cause le rôle de l'argent ? Pas selon Elsa Godart. « Ce n'est pas parce qu'un patient se fait rembourser en partie qu'il ne paie pas ».
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