Légiférer sur la fin de vie, débattre du rôle que la société confie au médecin dans cette zone grise n’est pas l’apanage de la France. Le Parlement allemand vient en effet de voter un texte interdisant la professionnalisation de l’assistance au suicide mais qui laisse dans le flou la responsabilité pénale de médecins qui aideraient un malade à mourir.
Après un an de débat, le Bundestag a résolu que « l’aide à mourir professionnalisée » serait punie outre-Rhin de trois années de prison. Sont visées toutes les personnes physiques aidant de manière répétée des malades à mourir. Médecins compris ? A priori, oui, même s’il y a débat de juristes : jusqu’à présent, dans cette situation, les praticiens allemands risquaient dans la plupart des États-régions d’être radiés de la profession. Avec la nouvelle loi, ils pourraient aller en prison.
Soumission chimique : un plan concret pour les médecins
Leïla Chaouachi, fondatrice du Crafs : « L’affaire Pelicot a provoqué une sidération chez les médecins »
Soumission chimique : les médecins se mobilisent
Accès aux soins : la Défenseure des droits entend démonter les discriminations envers les trans