C’est l’une de ces légendes qui a la vie dure : dans des situations de chaos, les humanitaires, comme à Gaza en 2009, seraient contraints d’opérer sans anesthésiques. « On me l’a fait dire au sujet des interventions à Gaza, encore l’an dernier. Mais c’est archifaux, proteste le Dr Bérès, tout comme cette légende tenace des épidémies de choléra qui surviendraient après les catastrophes naturelles et que l’on n’a jamais observées. En 40 ans de pratique de chirurgie de guerre, nous avons toujours disposé des produits nécessaires pour procéder à une anesthésie. Une seule fois dans toute ma vie, j’ai fait une trachéotomie sur un homme en arrêt cardiaque et qui n’a pu être ranimé. »
Toujours avec des anesthésiques
Publié le 08/11/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8852
À Paris, près de 300 soignants et patients en marche pour « défendre la santé »
Au procès de militants du suicide assisté, la défense plaide la relaxe ou des dispenses de peine
Indemnisation des maladies professionnelles : un système décourageant pour les patients et les médecins
La discrimination linguistique dans le soin, fléau à combattre