À deux jours de l'ouverture des États généraux de la bioéthique, un Français de 34 ans conçu par insémination artificielle avec donneur de sperme et qui milite pour l'accès aux origines, affirme avoir retrouvé son donneur.
Membre de l'association Procréation médicalement anonyme (PMA), tout comme sa femme Audrey, Arthur Kermalvezen, espère que la question de l'anonymat du donneur ne passera pas à la trappe lors de ces états généraux.
Il affirme avoir fait réaliser via internet un test ADN par une entreprise américaine, pour 99 dollars à partir d'un simple prélèvement salivaire. La base de données de la société américaine montre une compatibilité génétique entre lui et un Londonien nommé Larry, qui a des racines françaises. En étudiant l'arbre généalogique de ce dernier sur un site spécialisé, Arthur tombe sur la seule personne en âge d'être son donneur. En quelques clics, il trouve son adresse et lui fait passer une lettre. Ce dernier confirme qu'il est bien le géniteur. « Mon donneur est ravi, juge ma quête légitime et veut me donner toutes les informations sur ma généalogie », juge Arthur.
Le couple estime que la facilité à faire des tests ADN met à mal le principe de l'anonymat du donneur. « Les gens finiront tous par retrouver leurs origines par eux-mêmes, donc soit on ne fait rien, soit on l'encadre », martèle Arthur.
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