Personnalité bien connue des milieux médicaux, très longtemps « monsieur santé » du Parti socialiste (successivement délégué puis responsable national à la santé entre 1985 et 2008), le Dr Claude Pigement, médecin gastro-entérologue, a été élu ce jeudi à la vice-présidence de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) par le conseil d’administration de cet organisme (dont il est une des personnalités qualifiées).
À ce poste non exécutif, il secondera la présidente, Agnès Jeannet, et devrait jouer un rôle de « go-between » entre le Pr Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence, la ministre de la Santé Marisol Touraine, ou encore les professionnels de santé.
Joint ce jeudi par « le Quotidien », le Dr Pigement juge que les deux crises récentes (pilules et furosémide) ont été in fine bien gérées par l’Agence du médicament. « Sur les pilules, on nous promettait un vent de panique. En réalité, notre message est passé et les transferts (de prescription) ont eu lieu. Sur l’affaire Teva, après l’alerte sur le furosémide, on a vu le professionnalisme des contrôles sur place de l’ANSM, qui ont permis de faire retomber rapidement la pression. »
Pour autant, convient-il, l’ANSM est une « jeune agence en construction, qui devra trouver ses marques », entre le « travail de fond et la gestion des urgences ». À son poste de vice-président, le Dr Pigement entend prendre sa part à ces nouveaux défis.
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