Les laboratoires pharmaceutiques manquent de bras. Avec 14 000 recrutements en 2021 (+23 %) le secteur est en forte croissance. Mais 10 000 postes restent ouverts, alertent Les entreprises du médicament (Leem). « C’est un vrai défi de recruter, particulièrement dans les nouveaux métiers qui se créent », confirme Thierry Hulot, nouveau président du Leem.
Les labos anticipent l’explosion du secteur des biotechnologies, alors qu'Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de produire 20 biomédicaments en France d’ici à 2030. Pas moins de 10 000 postes liés aux biotechs sont attendus. D’ici à 2026, 5 000 postes seront également à pouvoir dans les métiers du numérique en santé.
Avec 103 000 salariés, l’industrie du médicament cherche à recruter des jeunes. En partenariat avec Pôle emploi, elle a lancé depuis lundi sa semaine des métiers de l’industrie pharmaceutique. Les profils les plus recherchés ? Ceux du digital donc, mais aussi tous les postes de production – comme les techniciens de maintenance – et certains postes plutôt dévolus aux pharmaciens comme la pharmacovigilance ou les affaires réglementaires. Si les laboratoires peinent à recruter, c’est aussi parce que « l’image de l’industrie pharma s’est dégradée, elle est moins reconnue en France que dans les pays anglo-saxons », constate encore Vincent Guiraud-Chaumeil, directeur de Pierre Fabre Medical Care France.
Le partenariat avec Pôle emploi vise à mieux faire connaître le secteur, notamment grâce à des immersions en entreprise. Les laboratoires pourront faire valoir un atout de taille en période d'inflation : des salaires en moyenne supérieurs de 39 % au reste de l’industrie.
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