Nommé en fin de semaine dernière directeur général du groupe Sanofi, Olivier Brandicourt est sous le feu des projecteurs. La révélation du montant de son bonus d’arrivée (deux millions d’euros brut lors de sa prise de fonction, deux autres millions en janvier 2016, s’il est toujours en poste) a fait monter au créneau plusieurs ministres.
Interrogée ce lundi 23 février sur BFM TV, la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a réclamé « un peu de décence ».
Incompréhension
De son côté, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a manifesté son « incompréhension » le même jour au micro de RTL, notant que ce dirigeant, à peine nommé, est « déjà assuré d’avoir une rémunération sans commune mesure ».
Stéphane Le Foll a pointé du doigt la complexité d’une réglementation française sur ces rémunérations, rappelant que « ces grandes entreprises sont internationales ».
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a elle aussi réagi sur Twitter, stigmatisant une prime de bienvenue « bien loin du réel et du quotidien des Français ».
Prime de bienvenue de 4 millions d'€ ? Bien loin du réel et du quotidien des Français... Il est encore temps de renoncer ! #Sanofi
— Marisol Touraine ( @MarisolTouraine) February 23, 2015
Âgé de 59 ans, Olivier Brandicourt, occupait jusqu’à présent le poste de responsable de la branche Pharmacie de Bayer. À la tête de Sanofi, il remplace Chris Viehbacher, démis de ses fonctions le 29 octobre dernier par le conseil d’administration. Depuis cette date, c’est le président de ce même conseil, Serge Weinberg, qui dirigeait le groupe « à titre intérimaire ». Olivier Brandicourt prendra officiellement ses fonctions le 2 avril.
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