À côté des cinquante médecins qui bataillaient au second tour de ces élections, majoritairement sous l’étiquette de l’UMP et du PS, deux praticiens se sont illustrés sous la bannière Europe Écologie les Verts. Le Dr Éric Alauzet, 54 ans, généraliste acupuncteur, est élu de justesse. Seulement 108 voix le séparent de son adversaire UMP Jacques Grosperrin dans la 2e circonscription du Doubs (Besançon). Porté par l’adhésion de sa région à François Hollande qui a recueilli plus de 52 % des voix au second tour de la présidentielle, le vice-président du conseil général du Doubs en charge de l’habitat, du logement et de la politique de la ville, a en outre bénéficié du soutien de l’ancienne députée de sa circonscription, Paulette Guinchard. À l’Assemblée, il ne devrait pas oublier ses premières amours médicales : il entend travailler sur l’université et l’hôpital, pour renforcer la formation et la recherche. Il devrait également se faire le défenseur de l’économie sociale et solidaire, en promouvant les métiers de proximité, dont les services à la personne.
Le Dr François Simon, 57 ans, essuie en revanche une amère défaite dans la 3e circonscription de la Haute-Garonne. Le renoncement d’Alain Fillola, maire de Balma, à concourir au second tour (il pouvait pourtant y prétendre avec 21 % des voix recueillies au 1er tour) n’a pas suffi à le faire triompher de Jean-Luc Moudenc, l’ancien maire UMP de Toulouse. C’est la deuxième fois, dans sa carrière politique, qu’il rate de peu un poste convoité, après le capitole en 2001, ravi par Philippe Douste-Blazy. Celui qui se présente comme un « médecin de famille et militant altermondialiste » reste donc vice-président du conseil général en charge des solidarités.
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