Fidèle aux rendez-vous… Depuis le début de la semaine, comme annoncé aux internautes, le président de la République continue de répondre aux questions de Juju56, de Justine et d'autres jeunes interlocuteurs sur la vaccination anti-covid. Il le fait, via de courtes séquences postées avec constance sur Instagram et TikTok qu'il filme lui-même, en chemisette Lacoste dans la bibliothèque ou en chemise blanche sans cravate dans le jardin du fort de Brégançon.
Dans une des plus récentes, il a ainsi confirmé jeudi que l'exécutif se préparait à organiser une campagne de rappel vaccinal anti-Covid "à la rentrée" : "Oui, il faudra vraisemblablement une 3e dose, pas pour tout le monde tout de suite mais en tout cas pour les plus âgés et les plus fragiles (...), a-t-il expliqué depuis sa résidence d'été.
"Le vaccin, c'est français !"
Mardi, il avait joué sur la fibre patriotique, en expliquant que "le vaccin, d'abord, c'est français, c'est Louis Pasteur, ça fait un petit moment".
Et mercredi, dans une autre pastille vidéo, Emmanuel Macron avait précisé que le pass sanitaire ne serait pas obligatoire pour les élèves à la rentrée, "de l'école maternelle jusqu'à la fac" mais que des campagnes de vaccinations et de tests seraient organisées pour les élèves et les étudiants.
Entre autres explications pédagogiques, le président a par ailleurs répondu à plusieurs autres interpellations : "je suis jeune et je n'ai pas de raison de me faire vacciner", lance un interlocuteur ; "On m'a dit que le vaccin n'était pas sûr", interpelle un second ; "la France est-elle le seul pays à utiliser le pass sanitaire ?" interroge le troisième ; "Avec le vaccin, est-ce qu'on peut se transformer en Titan ?" provoque le quatrième…
En réponse, Emmanuel Macron explique, pédagogue, que le Covid long, cela peut arriver aussi chez les jeunes, rapporte que 85 % des hospitalisés ne sont pas vaccinés, rappelle qu'on connaît la technique de l'ARN messager depuis 1961 ; il explique pourquoi, après son Covid, il n'a eu besoin que d'une seule injection en mai ; et il insiste sur la rareté des effets secondaires graves. Souvent, le président explique qu'il faut "écouter les scientifiques" ou se référer aux médecins ou aux pharmaciens, car il circule, déplore-t-il "beaucoup de fausses nouvelles". Et un bon nombre de ces petites vidéos s'achèvent sur ce leitmotiv : "le vaccin sauve des vies, le virus tue".
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