Le Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) s’est déclaré rassuré par son entretien avec le cabinet de la ministre de la Santé, qui l’a reçu mardi à l’issue de sa manifestation contre le projet de loi croissance et pouvoir d’achat.
Le syndicat combat plusieurs dispositions de ce texte défendu par le ministère de l’Économie qui prévoit notamment de confier le dépistage des maladies oculaires à des opticiens-optométristes, « en plaçant ces derniers en position de prescripteurs-vendeurs ».
La filière visuelle sauvegardée
Le ministère de la Santé a semble-t-il levé tout malentendu. « Le plan mis en place pour régler le problème des délais d’attente est conforté, et le modèle moderne de la filière visuelle française, axé sur la délégation sous contrôle, est sauvegardé », déclare le Dr Jean-Bernard Rottier, président du SNOF.
« L’ambition de Marisol Touraine est de réduire très significativement les délais d’attente des cabinets d’ophtalmologie, avec l’aide de la profession et non contre elle », affirme encore le SNOF qui relève que « la création d’une nouvelle profession, telle que celle des optométristes, n’est pas envisagée par le gouvernement ». Pour améliorer l’accès aux soins visuels des patients, la coopération ophtalmologistes-orthoptistes sera renforcée, conclut le syndicat.
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