Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a posé dimanche soir ses conditions à l’acceptation par le gouvernement du plan de réorganisation de Sanofi, annoncé au mois de juillet par le numéro un pharmaceutique français. « Quand une entreprise fait 5 milliards de profits, comme c’est le cas pour Sanofi, elle a le droit de se réorganiser, a indiqué le ministre. J’accepterai votre plan si les syndicats sont d’accord, et nous veillerons à ce que ça soit le cas. Sinon, nous verrons comment nous réexaminons le cas Sanofi. »
Le projet de Sanofi vise à regrouper sa R & D (recherche et développement) en France autour de plates-formes situées dans les régions traditionnellement axées sur la recherche, comme Paris, Lyon ou Strasbourg. Il fait l’objet de négociations au sein de l’entreprise depuis le 5 juillet. « Nous allons présenter aux partenaires sociaux une proposition plus concrète en termes de plan social à la fin du mois de septembre », avait précisé en juillet Chris Viehbacher, P-DG du groupe Sanofi, tout en soulignant que ce projet aurait « un impact sur l’emploi ».
Les syndicats du laboratoire français ont déjà planché sur le projet. Ils estiment que cette restructuration menace 1 500 à 2 000 postes en France, principalement à Toulouse et Montpellier.
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