
Je ne trouve pas ça normal, mais je ne trouve pas normal non plus le niveau actuel du SMIC [1 480 euros brut par mois], qui est indécent ! Chacun doit pouvoir vivre dignement de son travail.
Lire l'intégralité de l'interview de Nathalie Arthaud
Marine Le Pen, candidate du Front nationalVous proposez de supprimer l’AME au profit d’une aide limitée aux urgences, maladies graves ou contagieuses. Pourquoi ce choix ?
Pour la simple et bonne raison que les Français doivent être prioritaires dans l’accès aux soins : plus d’un Français sur quatre dit avoir déjà renoncé à des soins pour des raisons financières. Au salaire moyen (2 000 euros net), on paie 400 euros de cotisation d’assurance-maladie par mois ! Les 30 euros qui étaient demandés pour l’AME ont été supprimés en 2012 ; c’est scandaleux. N’oublions pas que l’AME permet le remboursement de la quasi-totalité des soins, sans ticket modérateur ni franchise, alors que les Français ont un reste à charge qui grandit année après année. Arrêtons les caricatures : supprimer l’AME n’interdit pas l’accès au système de santé. Les étrangers en situation irrégulière pourront toujours se faire soigner mais ils devront payer, sauf en cas d’urgence ou de risque pour la santé publique – or cela représente une minorité des dépenses d’AME.
Lire l'intégralité de l'interview de Marine Le Pen
François Asselineau, candidat de l'Union populaire républicaine
Je suis un peu juge et partie parce que j’ai une fille qui est en 7e année de médecine en gynécologie obstétrique. Je l’ai vue récemment, elle était extrêmement fatiguée… Elle travaille 70 heures par semaine. Ce n’est pas normal. C’est une question de santé publique et d’humanité. Il faut revenir à un rythme de travail acceptable et faire respecter ces dispositions. Je pense que les internes doivent être payés au minimum au SMIC pour 35 heures, et qu’on leur paye les heures supplémentaires.
Lire l'intégralité de l'interview de François Asselineau
Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise
Non ce mode de paiement est tout à fait inadapté et le sera encore plus à l’avenir avec l’explosion des maladies chroniques qui nécessiteront de prendre du temps avec le patient.
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Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste
Dans les zones et spécialités où l’accès à des soins est insuffisant les nouvelles installations ne seront possibles qu’en secteur I, sans dépassement d’honoraires.
Lire l'intégralité de l'interview de Benoît Hamon
Philippe Poutou, candidat du nouveau parti anticapitaliste (NPA)

Cela montre que beaucoup de jeunes médecins n'ont rien contre le travail salarié. Et renforce notre proposition d'un service public de santé de proximité. Elle permettrait aux généralistes de se concentrer sur le soin, la prévention, la coordination avec tous les acteurs locaux de santé, et de simplifier aussi la partie gestion administrative.
Lire l'intégralité de l'interview de Philippe Poutou.
Emmanuel Macron, candidat de En Marche !
Oui, ils le pourront toujours. Par ailleurs, les compléments d’honoraires des professionnels devront être mieux couverts, dans un cadre contractuel apaisé.
Lire l'intégralité de l'interview d'Emmanuel Macron
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