L’Agence européenne du médicament (EMA) a été informée par les Laboratoires GlaxoSmithKline Biologicals de la présence dans des lots de vaccin Rotarix, distribués aux États-Unis, de fragments d’ADN viral susceptibles de se trouver dans ceux distribués en Europe. Le comité scientifique européen (CHMP) a estimé que la présence de ces éléments viraux ne représente pas un risque pour la santé humaine.
Le laboratoire doit apporter dans de délais brefs des informations sur l’origine de cette contamination en vue d’un complément d’évaluation. Dans l’attente des conclusions de cette évaluation complémentaire, l’Afssaps recommande, à titre de précaution, de ne pas entamer de vaccination par Rotarix. Un autre vaccin (Rotateq) est disponible dans la même indication.
L’ADN découvert est issu d’un circovirus porcin de type 1. Fréquemment retrouvé dans des viandes et autres produits alimentaires, il ne présente pas de danger pour l’humain ou l’animal. Selon les autorités européennes il ne justifie d’action particulière sauf celle d’éviter, par précaution, les vaccinations par Rotarix jusqu’à complément d’information.
Plus d’information sur le site www.afssaps.sante.fr
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