FRANÇOIS HOLLANDE ne pouvait faire l’impasse de la ville rose… 31 ans après la victoire de François Mitterrand, c’est sur la place du Capitole, l’emblème de la ville, qu’il avait donné rendez-vous à ses militants hier en fin d’après-midi. Deux écrans géants ont été déployés et une panoplie de « people » ont fait le déplacement pour soutenir le candidat - la chanteuse Juliette, Axel Bauer et Michel Fugain, les actrices Ariane Ascaride, Marie Christine Barrault, Sandrine Bonnaire, l’humoriste Gérald Dahan, le réalisateur François Ozon...
Mais c’est surtout la famille socialiste qui tenait à faire bloc. Les cadres du parti étaient là bien sûr, mais aussi Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, ou encore Lionel Jospin. « La victoire est possible, elle se dessine grâce au travail de nos élus et au talent de François Hollande » a-t-il déclaré. Du côté des ralliés, Jean-Vincent Placé, Eva Joly et Cécile Duflot pour Europe Ecologie Les Verts étaient bien là, contrairement à Jean-Luc Mélenchon, grand absent de ce meeting.
Droit à la santé
Parmi les locaux de l’étape, le médecin François Simon, vice président du conseil régional, élu d’EELV et candidat aux législatives se montrait confiant. « Aujourd’hui, c’est l’heure du rassemblement, et la fête ce sera pour dimanche soir… je l’espère » a-t-il confié. Les doutes de certains médecins sur les engagements du candidat socialiste en matière de santé ? « Pour avoir lu avec beaucoup d’intérêt le programme de François Hollande, je suis certain que le droit à la santé et l’accès aux soins pour tous sera respecté, a-t-il affirmé. Si je suis moi-même élu à l’Assemblée, j’œuvrerai pour la mise en place d’une conférence sur les modes de rémunération des médecins, afin de résoudre la question des honoraires libres souvent excessifs. »
Le discours de François Hollande aura duré 50 minutes, face à un auditoire conquis mais conscient des difficultés. C’est le cas de Pino, ingénieur, la cinquantaine militante, venu du sud du département. « J’aurais préféré Martine Aubry, mais je me suis rallié à François Hollande immédiatement, dit-il, et si je suis confiant pour dimanche soir, je sais qu’après, ce sera difficile économiquement. Si on veut sortir de la crise, il faudra être innovant, » dit-il.
À trois jours du scrutin, l’heure n’était pas aux annonces pour le candidat, mais bien à l’appel à un ultime rassemblement. « Je vous demande de vous mobiliser comme si vous étiez vous-même candidat. La gauche est là, prête à diriger le pays, a-t-il scandé. Si nous l’emportons, je veux que ça efface le souvenir cruel du 21 avril 2002 ! »
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