Avant cet appel qui révélait la portée universelle du Prix Galien, six spécialistes de renommée internationale des maladies rares avaient présenté, devant une assistance de 200 personnes captives et parfois incrédules, les résultats spectaculaires réalisés ces dernières années dans les maladies rares.
«6 000 personnes sont atteintes de maladies auto-immunes en France », indique Alain Fischer (hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP). « Les premiers succès de la thérapie génique ont été obtenus dans le traitement des formes très sévères de déficit immunitaire, soit plus de 200 patients dans le monde.» Les recherches de Laurent Servais, spécialiste de l’amyotrophie spinale (CHU de Liège), sont guidées par la trilogie « soigner, guérir, faire disparaître ». Autre exemple, souligné par le Dr Aurore Curie (hospices civils de Lyon), dans le syndrome de l’X fragile, source de déficience intellectuelle, l'eye tracking ou étude du suivi du regard apporte des informations intéressantes.
De son côté, Emmanuel Jacquemin (CHU Bicêtre, AP-HP) étudie des alternatives à la transplantation dans des maladies hépatiques rares. De même, Jocelyn Franck Laporte (Inserm), dont les travaux portent sur des nouvelles techniques de thérapie génique croisée pour moduler l’expression des gènes dans certains types de myopathies.
Pour Jean-Louis Mandel, président de la Fondation maladies rares, « le Prix Galien permet de mettre la lumière sur les innovations thérapeutiques concernant les maladies rares », tout en soulignant l’avènement de la médecine 5P (prédictive, préventive, personnalisée, de précision, participative).
La restitution des travaux du Cercle Galien a permis à Véronique Trillet-Lenoir, oncologue aux hospices civils de Lyon et conseillère régionale de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Jean-Louis Touraine, député de Lyon, de donner leur vision de l’innovation en France. Auparavant, Véronique Suissa, psychologue et membre du Cercle Galien, avait présenté les recommandations du rapport qui ont été décrites dans nos colonnes la semaine dernière. « Ce sont des recommandations réalistes qui peuvent se concrétiser », a souligné d’emblée le député de Lyon, en ajoutant qu’ « il est important d’écouter les parties prenantes de l’innovation pour flécher les financements. » Véronique Trillet-Lenoir, quant à elle, visualise deux niveaux, l’Europe et la région, pour développer l’innovation. Deux visions complémentaires des deux élus, censées délimiter les compétences des trois niveaux : régional, national et européen.
La soirée s’est poursuivie dans une atmosphère joyeuse et conviviale avec la remise des Prix Galien lors du dîner de gala. Les équipes lauréates n’ont pas caché leur joie à l’énoncé de leurs noms par les présidents des catégories dans lesquelles elles concouraient. « Le Prix Galien est le reflet du progrès thérapeutique dans nos sociétés, de la recherche et de l’innovation », a souligné Gérard Kouchner, président du Groupe Profession Santé, qui célébrait son dernier dîner de gala du Prix Galien.
«6 000 personnes sont atteintes de maladies auto-immunes en France », indique Alain Fischer (hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP). « Les premiers succès de la thérapie génique ont été obtenus dans le traitement des formes très sévères de déficit immunitaire, soit plus de 200 patients dans le monde.» Les recherches de Laurent Servais, spécialiste de l’amyotrophie spinale (CHU de Liège), sont guidées par la trilogie « soigner, guérir, faire disparaître ». Autre exemple, souligné par le Dr Aurore Curie (hospices civils de Lyon), dans le syndrome de l’X fragile, source de déficience intellectuelle, l'eye tracking ou étude du suivi du regard apporte des informations intéressantes.
De son côté, Emmanuel Jacquemin (CHU Bicêtre, AP-HP) étudie des alternatives à la transplantation dans des maladies hépatiques rares. De même, Jocelyn Franck Laporte (Inserm), dont les travaux portent sur des nouvelles techniques de thérapie génique croisée pour moduler l’expression des gènes dans certains types de myopathies.
Pour Jean-Louis Mandel, président de la Fondation maladies rares, « le Prix Galien permet de mettre la lumière sur les innovations thérapeutiques concernant les maladies rares », tout en soulignant l’avènement de la médecine 5P (prédictive, préventive, personnalisée, de précision, participative).
La restitution des travaux du Cercle Galien a permis à Véronique Trillet-Lenoir, oncologue aux hospices civils de Lyon et conseillère régionale de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Jean-Louis Touraine, député de Lyon, de donner leur vision de l’innovation en France. Auparavant, Véronique Suissa, psychologue et membre du Cercle Galien, avait présenté les recommandations du rapport qui ont été décrites dans nos colonnes la semaine dernière. « Ce sont des recommandations réalistes qui peuvent se concrétiser », a souligné d’emblée le député de Lyon, en ajoutant qu’ « il est important d’écouter les parties prenantes de l’innovation pour flécher les financements. » Véronique Trillet-Lenoir, quant à elle, visualise deux niveaux, l’Europe et la région, pour développer l’innovation. Deux visions complémentaires des deux élus, censées délimiter les compétences des trois niveaux : régional, national et européen.
La soirée s’est poursuivie dans une atmosphère joyeuse et conviviale avec la remise des Prix Galien lors du dîner de gala. Les équipes lauréates n’ont pas caché leur joie à l’énoncé de leurs noms par les présidents des catégories dans lesquelles elles concouraient. « Le Prix Galien est le reflet du progrès thérapeutique dans nos sociétés, de la recherche et de l’innovation », a souligné Gérard Kouchner, président du Groupe Profession Santé, qui célébrait son dernier dîner de gala du Prix Galien.
Michel Le Taillanter
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