L’Italie a lancé un programme, « pionnier dans le monde », nommé « Interceptor », visant à dépister les personnes à haut risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le but ? Mieux cibler les bénéficiaires des traitements… quand ceux-ci seront disponibles.
Face au vieillissement de la population italienne et au déficit chronique de naissances qui en font le pays le plus âgé d’Europe (et le second au monde derrière le Japon), la ministre de la Santé italienne a lancé ce programme qui vise à identifier les personnes à haut risque pendant la période asymptomatique. Elle prévoit l’arrivée de médicaments efficaces d’ici 2025.
Le modèle de dépistage sera élaboré à partir de 400 personnes, âgées de 50 à 85 ans et présentant un déficit cognitif léger, qui seront soumises à différents tests (biologiques ou neuropsychologiques) sur une période de 54 semaines, dans 5 centres spécialisés. Ceci afin de savoir qui traiter en priorité parmi les 735 000 personnes présentant un déficit cognitif léger, aujourd’hui, en Italie.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation