La chimioprophylaxie antituberculeuse chez les personnes infectées par le VIH réduit la mortalité, même chez les personnes qui prennent un traitement antirétroviral et qui ont un compte de lymphocytes T CD4+ élevé, selon le suivi au long cours de l’essai ANRS TEMPRANO publié dans « The Lancet Global Health ».
Menée par des chercheurs du site ANRS de Côte d’Ivoire, cette étude montre que le risque de décès sur 6 ans est de 4,1 % chez les patients bénéficiant d'une prophylaxie antituberculeuse et de 4,1 % chez les autres. Le risque de décès des patients sous isoniazide est donc diminué de 37 %.
L’OMS recommande depuis 1993 que les personnes infectées par le VIH, et vivant dans des pays où la tuberculose est très présente, prennent de l’isoniazide pendant 6 mois, à compter du diagnostic de l'infection par le VIH. Cependant, cette recommandation n’est que très peu appliquée car elle a été considérée comme obsolète avec l’arrivée des antirétroviraux.
Ces nouveaux résultats de TEMPRANO renforcent l'idée que la chimioprophylaxie antituberculeuse réduit non seulement la morbidité sévère mais également la mortalité. Ce bénéfice est indépendant et complémentaire à celui des traitements antirétroviraux, et il est conservé au moins six ans après la prise.
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