La revue « Nature » s’apprête à retirer dès cette semaine les deux articles publiés en janvier par des chercheurs japonais au sujet de cellules dites STAP. Ce retrait se fera avec le consentement de la jeune chercheuse Haruko Obokata et des 13 co-auteurs. Un texte écrit par les chercheurs japonais concernés sera publié pour justifier cette procédure.
Les supposées cellules dites STAP, l’acronyme de stimulus-triggered acquisition of pluripotency (acquisition de la pluripotence par stimulus) sont au cœur d’une polémoique depuis six mois. Un des participants, le Pr Teruhiko Wakayama de l’Université de Yamanashi, a contesté le contenu des articles au motif qu’une partie des données présentées sont, selon lui, fausses. L’institut de recherche japonais RIKEN à Kobe, au Japon, a mis en place un comité d’enquête qui a conclu à la présence d’irrégularités (contrefaçon d’images) dans la publication.
La chercheuse reconnaît des erreurs
La chercheuse principale Haruko Obokata, 30 ans, a reconnu des erreurs dans la façon dont les travaux ont été présentés mais a rejeté les accusations de « falsification et contrefaçon ».
Haruko Obokata a d’ailleurs fait appel, mais elle a été déboutée par l’Institut début mai. D’autres recherches sont désormais en cours, avec sa participation, pour tenter de démontrer si les cellules Stap existent ou non.
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