Qu’est-ce qui nous a faits comme nous sommes, nous primates humains, beaux et intelligents ? Une diététique fondée sur la chair de crocodile, de tortue et plus prosaïquement de poisson. Adoptés il y a environ deux millions d’années par nos plus lointains ancêtres, ces menus comportant toute une variété d’animaux aquatiques ont permis au cerveau de se développer, ont expliqué les paléoanthropologues à l’origine de la découverte. Ces aliments sont une source importante d’acides gras polyinsaturés à longue chaîne et d’acide docosahexaénoïque, qui ont été essentiels pour le développement du cerveau, permettant en substance de lever certaines contraintes sur sa taille, et de permettre l’évolution vers une boîte crânienne plus grande. On sait que la taille du cerveau s’est considérablement agrandie à partir d’il y a deux millions d’années et que cela requiert un investissement énorme en calories et en nutriments adaptés. Les anthropologues considèrent depuis longtemps qu’une alimentation carnée a été indispensable pour cela. Mais il n’y avait aucune preuve que les ancêtres humains aient incorporé des animaux dans leur repas. Cette découverte le confirme et le précise. Richmond et coll. se sont intéressés à la composition des os et des outils en pierre, dans un site au Kenya découvert en 2004 et riche en témoignages de l’environnement d’il y a deux millions d’années.
Proc Natl Acad Sci, 31 mai 2010.
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