La CSMF et le SML demandent au gouvernement de simplifier rapidement le développement professionnel continu (DPC) après le rapport accablant de l’Inspection générale des affaires sociales.
Dans ce document de 120 pages, l’IGAS épingle l’absence de « gouvernance claire », les « vices de conception » du dispositif ou encore son « financement insuffisant », et présentait 4 scénarios de réforme.
Informatique trop lourde
Jugeant le dispositif trop « complexe », la CSMF demande que les pouvoirs publics « prennent leurs responsabilités » en simplifiant le DPC mais sans en brader la qualité. « L’accès au DPC pour les médecins doit être allégé et le dispositif informatique d’inscription, dont la lourdeur est amplement décrite dans le rapport, doit être considérablement simplifié », ajoute la CSMF.
Le SML insiste également sur l’urgence de cette rationalisation des procédures de fonctionnement et de règlement « afin de ne pénaliser, ni les médecins participants au DPC, ni les organismes ».
Budget à consolider
Concernant le budget du DPC, insuffisant pour répondre à l’obligation de l’ensemble des professionnels, la CSMF réclame qu’il soit revu à la hausse et que « l’intégralité du versement de la taxe sur l’industrie pharmaceutique et leurs dotations conventionnelles à la formation » soient versées aux médecins.
La Confédération refuse une éventuelle baisse du forfait annuel des médecins libéraux (fixé à 3 700 euros).
Le SML s’oppose de son côté à plusieurs pistes de réforme présentées par l’IGAS pour alléger l’ardoise du DPC, qu’il s’agisse d’apprécier l’obligation de DPC sur une période de 3 ans (au lieu d’un an), ou de réintégrer la formation de formateurs dans le montant du forfait de chaque médecin.
Etude et Pratique
Prophylaxie post-TVP : AOD pleine dose ou demi-dose ?
Recommandations
La borréliose de Lyme
Mise au point
Palpitations : orientation diagnostique
En 5 points
Obésité : suivi d’un patient sous aGLP-1