L’Italie lance une campagne de communication baptisée « Egg sharing ». L’idée est de convaincre les Italiennes à donner quelques ovocytes pour aider les couples touchés par l’infertilité. Une opération difficile vu l’insuffisance de donneuses, comme en France.
À l’origine de ce manque de « générosité », pour reprendre les termes employés par les organisateurs de « Egg sharing », l’absence de compensation économique, qui n’est pas prévue dans la loi sur la fécondation homologue et hétérologue. Du moins dans l’immédiat. Face à « la crise d’ovocytes », le ministre de la Santé italien a évoqué la possibilité de modifier les critères, pour inciter les Italiennes à offrir leurs gamètes. « En Italie, le manque d’ovocytes est un vrai problème. On pourrait importer des gamètes de l’étranger, ce que font certaines structures privées, mais les coûts sont généralement trop élevés pour les structures publiques », estime Valeria Savasi, du centre de fécondation in vitro Sacco, à Milan.
Cibler les candidates à la fécondation homologue
Pour compenser le manque de donneuses volontaires, les centres spécialisés ciblent désormais les patientes inscrites sur la liste des candidates à la fécondation homologue (sans donneur extérieur au couple). « Ces femmes subissent déjà des bombardements hormonaux, un traitement particulièrement stressant pour le corps féminin décourageant pour une partie des donneuses potentielles. Elles n’ont pas besoin, par conséquent, d’être insérées dans de nouveaux protocoles, et s’inscrivent dans la catégorie des "bonnes donneuses potentielles". Il suffit de les convaincre », estime le gynécologue Marco Macrì, de l’hôpital Figlie di San Camillo, à Rome. Ce qui correspond à l’objectif de la campagne de sensibilisation.
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