La restructuration monstre du système de santé grec n’en finit pas. Les médecins de l’Organisme national – et public – de distribution de services de santé ou « EOPYY » se battent depuis des semaines contre la pure et simple liquidation de leur institution. Il y a deux ans, déjà, un premier ménage musclé avait été fait... accouchant de l’EOPYY. Peine perdue. Il s’avère aujourd’hui insuffisant pour le gouvernement.
Exit, donc, l’EOPYY (dont le déficit se chiffre en milliards d’euros). Et place au PEDY, « Réseau national de soins de premier degré ». À ceci près que, tandis que l’ancien organisme a officiellement disparu depuis dix jours, le nouveau ne sera pas créé avant un mois. Or la structure défunte n’était pas rien : née en 2012, elle avait unifié différentes caisses de Sécurité sociale et hérité d’un parc d’environ 250 centres de soins dans le pays.
En Grèce, plus de 8 000 médecins et employés de l’EOPYY offraient des soins conventionnés à plusieurs millions d’assurés. Et si la majorité d’entre eux devraient être réintégrés dans le nouvel organisme créé par le gouvernement, d’autres pourraient rejoindre les listes de fonctionnaires mis en disponibilité voire licenciés dans le cadre des engagements de la Grèce vis-à-vis de ses créanciers.
Pour le ministre adjoint de la Santé, Antonis Bezas, « le réseau de soins de premier degré est le grand malade du système de santé grec ». Il va s’agir de trouver le bon traitement.
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