La prescription obligatoire en DCI est attendue depuis des années par le milieu de la formation médicale initiale et continue.
« Depuis 5 ans, nous apprenons aux étudiants à prescrire en utilisant le nom des molécules et pas les noms commerciaux, affirme le Dr Matthieu Calafiore, président du Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG). Certains étudiants, d’ailleurs, ne connaissent pas les noms des médicaments. » Le médecin généraliste salue cette « avancée ». « En prenant l’habitude de voir cette dénomination sur leurs ordonnances, les patients ne seront plus gênés de se voir délivrer des génériques portant le même nom de molécule. »
Le Dr Antoine de Beco, président de la Société de formation thérapeutique du généraliste (SFTG), estime lui aussi que cette mesure va « clarifier la prescription ». « Systématiquement, dans nos séminaires de formation continue, les intervenants parlent en DCI, et en tant qu’enseignant à Paris VI, je l’ai souhaité aussi pour mes étudiants ». Le médecin constate que ses confrères sont encore peu informés au sujet de cette obligation. « Rien n’est fait ou pas grand-chose pour préparer les médecins », regrette-t-il.
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