Les mouvements de grève et de protestation se suivent et finissent par donner le tournis. Après les internes de l’ISNI qui ont déposé un préavis de grève illimitée à compter du jeudi 29 janvier, c’est au tour du Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) de déposer un préavis de grève pour le jeudi 5 février pour s’opposer au projet de loi de santé. Ce jour-là, le SNJMG organise une journée d’action des internes en médecine générale, des remplaçants et collaborateurs, et des jeunes généralistes, tant salariés que libéraux.
« Nous allons mener des actions en régions ce jour-là, précise le Dr Théo Combes, président du SNJMG, mais aussi prendre contact avec différents députés pour les sensibiliser aux risques contenus dans le projet de loi ».
Actions ultérieures ?
Le SNJMG demande la réécriture du texte et regrette qu’un « lobbying bien implanté tente d’écarter la voix des futurs et jeunes généralistes de certains groupes de travail », comme celui consacré à l’organisation des soins de proximité dans les territoires, ou celui sur l’évolution des compétences métier.
« Nous n’avons pas été conviés à ces groupes de travail, regrette Théo Combes, et quand nous appelons le ministère pour nous en plaindre, on nous balade entre les services ».
Par ailleurs, le SNJMG réfléchit actuellement à des actions communes ultérieures « avec des organisations partageant nos valeurs ». La date du 15 mars, déjà choisie par les internes de l’ISNI et les chefs de cliniques assistants de l’ISNCCA est évoquée mais pas certaine à ce stade. « Une dynamique commune avec eux serait intéressante, reconnaît Théo Combes. Mais ils sont déjà rejoints par la CSMF, la FMF et l’UFML. Avons-nous des valeurs communes avec les conservateurs de la CSMF et les néolibéraux de l’UFML ? »
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