Ayant renoué avec les excédents depuis 2010, l’assurance-maladie allemande a pu, depuis 2012, desserrer l’étau de la rigueur en supprimant par exemple la taxe trimestrielle de 10 euros pour toute visite chez un médecin. Le gouvernement a également réduit la participation des assurés à certaines dépenses de médicaments, tandis que les honoraires des médecins et des pharmaciens ont été revalorisés en 2013. Il reste néanmoins des points noirs comme la modernisation des hôpitaux dont beaucoup, déficitaires, pourraient être fermés.
La question des réserves de l’assurance-maladie allemande reste un sujet de controverse. Le ministre des Finances souhaite en affecter une partie à d’autres secteurs. Un projet dénoncé par les médecins : ils soulignent qu’après des années de sacrifice, cette cagnotte (dont le montant fait débat) doit permettre d’anticiper d’autres secousses du système de santé, inévitables à cause du vieillissement de la population allemande et de l’augmentation des coûts.
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